Je fais des actions de bénévolat avec des personnes vivant avec VIH depuis plusieurs années.
Compte tenu de contraintes professionnelles liées à des déplacements fréquents, j’ai cherché une association ou je pourrais m’investir ponctuellement.

Par le biais de la soirée des « voix contre le Sida » j’ai découvert l’association « Les Petits Bonheurs ».
Après avoir eu des entretiens avec les responsables de l’association, j’ai commencé par des actions collectives, déjeuners d’anniversaire, sorties au théâtre, balades…
Maintenant, je m’investis plutôt dans des actions individuelles.

J’ai été en contact avec un monsieur, seul et âgé, nous sommes allés au théâtre pour son anniversaire, et comme il était hospitalisé pour de longues durées, j’allais le voir à l’hôpital. Souvent, il n’avait pas le moral, alors, nous discutions de choses et d’autre, très peu de la maladie, quand je repartais il avait le sourire, et nous étions contents tous les deux.

En ce moment, j’ai des contacts réguliers avec un monsieur de 78 ans, qui lui aussi vit seul et est handicapé par les traitements lourds.
Il rêvait d’aller au Louvre et au musée d’Orsay, nous avons donc organisé les sorties, suivies d’un restaurant… ça lui a permis de sortir de son quotidien, il était enchanté… et moi aussi, d’avoir passé de bons moments d’échange et de partage.

Nous papotons régulièrement au téléphone, c’est important parce que, très souvent, les gens sont isolés, sans famille, sans amis, sans lien social.

Toutes ces petites choses, qui pour moi sont ordinaires, tel que prendre un café, me promener dans Paris, échanger, aller au restaurant, au musée, sont, pour des personnes isolées par la maladie, des moments extraordinaires…

Tous ces « petits bonheurs » qui rendent la vie plus douce…

Lorsque l’heure de ma retraite est arrivée, j’ai eu la volonté de m’engager auprès des personnes séropositives afin de leur apporter du soutien, de l’aide et du réconfort.

Après avoir prospecté dans différentes associations, j’ai trouvé sur internet l’association des Petits Bonheurs dont la structure, la dimension humaine et la proximité m’ont convenu.

Après avoir suivi une formation spécifique, j’ai donc intégré l’équipe des bénévoles en juin 2013, sept ans déjà !

Ce bénévolat m’apporte beaucoup de plaisir à donner du bonheur et pas seulement des « petits bonheurs » aux personnes touchées par ce terrible fléau qu’est le sida. Je suis plus dans l’accompagnement des personnes suivies lors de sorties au restaurant, au concert, aux musées, leur souhaiter un anniversaire… que dans les accompagnements à l’hôpital.

J’ai également appris à découvrir le monde associatif et j’ai sympathisé avec d’autres bénévoles.

Je me souviens avoir effectué plusieurs accompagnements avec un jeune d’Afrique sub-saharienne, ancien sportif de haut niveau qui a été obligé d’arrêter le sport à cause de sa maladie qui l’a rendu très mal voyant. Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois, il avait un moral plus que défaillant et par la suite, avec le soutien des Petits Bonheurs, de par les différents accompagnements, nous avons réussi à lui redonner confiance, à s’autonomiser. Aujourd’hui, il suit des formations lui permettant d’évoluer vers le secteur tertiaire. Cette expérience est pour moi très valorisante, enrichissante.

J’ai commencé à faire du bénévolat il y a presque 10 ans chez Solidarité Sida. Grâce à eux j’ai rencontré les amis du patchwork des noms, puis j’ai rencontré Les Petits Bonheurs.

J’y suis devenue bénévole car j’avais besoin de donner un peu plus de sens à mon bénévolat et j’aimais l’idée d’être en contact avec les personnes suivies. Je n’ai pas beaucoup de temps pour faire les visites en hôpitaux mais j’essaye d’être là pour les déjeuners et faire quelques sorties culturelles.

Mon meilleur souvenir est pour l’instant d’avoir accompagné une jeune fille pour devenir elle-même bénévole dans une association. Il n’y a pas de prix pour le sourire sur son visage à chaque fois que je l’ai croisée dans ses missions.

Etant intermittente du spectacle mon emploi du temps est assez aléatoire et je ne peux pas toujours m’investir de la même façon mais je fais mon maximum et j’aime ça.

Le bénévolat fut un pur hasard, grâce au forum des associations 2016 à l’espace des blancs manteaux à Paris. J’ai décidé de m’engager en tant que bénévole auprès d’une association active, conviviale où je serai utile. J’ai été très sensible à la cause défendue par Les Petits Bonheurs. Contrairement aux idées reçues, avec le VIH, l’isolement et l’impact social sont aussi violents que la maladie en elle-même. La flexibilité en terme de disponibilité a été un facteur de ce choix. J’ai aussitôt pris contact avec l’association pour l’intégrer.

Être bénévole pour moi fut une évidence car je l’ai souvent fait sous diverses formes. Mon unique objectif est de contribuer modestement à une parenthèse agréable dans la situation des personnes que nous suivons. Mais sans le moindre doute, ça m’apporte énormément : surtout en terme de leçons de vie, de courage, de résilience. L’amour pour les gens a une saveur plus intense et j’en suis fort heureux. Au-delà de cette mission, l’ambiance très agréable et le lien entre bénévoles, contribuent inéluctablement à ces petits bonheurs.

Je donne de mon temps pour les personnes suivies dans un cadre établi par Les Petits Bonheurs, le plus souvent possible. Ces actions prennent diverses formes à savoir les visites individuelles dans les centres hospitaliers, ou résidences spécialisées, les goûters mensuels en hôpitaux, les déjeuners ou encore les sorties culturelles de groupes. À côté de ces activités, mon sens de l’écoute et une forme d’empathie pourraient être mes atouts.

Quoi de plus agréable qu’une personne qui affirme qu’elle vit mieux sa maladie avec l’aide de notre association à travers nos activités !

Toute l’équipe de l’association « Les Petits Bonheurs » vous souhaite une belle année riche en projets stimulants, en défis à relever, pleine de joies et de succès renouvelés.

Tous nos vœux de Bonheur et Santé !

Nous y serons… Venez nombreux ! Village inter-associatif – place de la république – de 12h à 16h – dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida.