Guillaume, bénévole depuis 2020

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Après le premier confinement de 2020, je me suis promis de m’engager dans la vie associative et de consacrer un peu plus de mon temps disponible aux autres. En cherchant sur internet, je suis tombé sur l’association des Petits Bonheurs, et j’ai été touché par la force de leur engagement, la solidité de l’équipe administrative et bien sûr le sens de l’accompagnement auprès des personnes isolées par le sida : centré sur l’humain, et les petites choses du quotidien, à la fois dans un suivi individuel ou collectif, à l’hôpital ou chez les personnes accompagnées.

Cela fait maintenant 8 mois que je suis bénévole aux Petits Bonheurs. J’ai notamment été accompagné pendant les 4 premiers mois de bénévolat par François, mon parrain des Petits Bonheurs, qui m’a accueilli et guidé dans mes premières actions de bénévole. Nos échanges m’ont conforté dans mon engagement au sein de cette association. 

Être bénévole aux Petits Bonheurs m’a fait vivre des rencontres fortes et apporter des moments de joies à des personnes isolées par la maladie du sida. J’ai le souvenir notamment lors d’une sortie avec une personne hospitalisée de la joie sur son visage lorsque nous sommes allés visiter le musée de la Cité de la musique, et où nous avons assisté à un concert impromptu de guitare dans l’enceinte du musée. Elle venait de me confier quelques minutes auparavant qu’elle adorait cet instrument. Et quelques semaines après, j’ai été bluffé par son courage et son énergie pour retrouver une autonomie abîmée par la maladie lorsque je l’ai accompagné pour son déménagement dans un appartement spécialisé.

Être bénévole aux Petits Bonheurs m’a aussi appris à devenir un bénévole 2.0. Avec les phases de confinement et de couvre-feu, les Petits Bonheurs ont mis en place des ateliers virtuels pour pouvoir continuer à réaliser des actions groupées. J’ai pu co-animer avec plaisir des ateliers karaoké virtuels sur Zoom pour 4 à 8 personnes accompagnées : après une phase d’adaptation technique, nous avons pu chanter et rire tous ensemble en virtuel et leur faire retrouver le goût de la fête et oublier les soucis. C’est même devenu un rendez-vous incontournable et je suis admiratif de la capacité d’adaptation des Petits Bonheurs, à la fois de l’équipe administrative mais aussi de tous les accompagnés !

Après ces 8 mois de bénévolat, l’aventure ne fait que commencer et j’ai hâte de pouvoir continuer à m’investir au sein des Petits Bonheurs, qui est un vrai rempart contre la solitude pour les personnes touchées par la maladie du sida.