LE VIH NE FAIT PAS DISPARAÎTRE L’AMOUR. PAR AMOUR, FAISONS DISPARAÎTRE LE VIH.

Le week-end du SIDACTION 2022 aura lieu les 25, 26 et 27 mars prochains.  SIDACTION et ses 33 partenaires – dont deux nouveaux, FUN RADIO et LA CHAÎNE L’EQUIPE – restent engagés pour trois jours de mobilisations, de sensibilisation et de collecte. Fragilisée par deux années de pandémie, la lutte contre le SIDA a plus que jamais besoins de vous.

Le VIH/sida est l’affaire de toutes et tous.

C’est l’affaire des jeunes, car, en France, 14 % des nouvelles découvertes de séropositivité concernent les jeunes de moins de 25 ans.

Et c’est aussi l’affaire des moins jeunes, car 22 % de ceux qui ont découvert leur séropositivité en France, ont plus de 50 ans.

C’est l’affaire des parents, parce qu’1,7 million d’enfants vivent avec le VIH dans le monde.

C’est l’affaire des femmes, parce que le virus du sida reste la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 15 à 49 ans.

La crise sanitaire continue de fragiliser les activités de lutte contre le sida en France et à l’étranger : selon l’ONUSIDA, 7,7 millions de décès pourraient être liés au sida entre 2021 et 2030 dans le monde[2] si la couverture des services de prévention et des traitements n’évolue pas rapidement. La situation en Ukraine, l’un des pays les plus affectés par l’épidémie de VIH en Europe de l’Est, pourrait accroître ce risque.

En France, on observe une chute de 14% des dépistages depuis le début de la crise sanitaire. Cela engendre un retard dans la mise sous traitement des personnes et fait courir un risque pour leur santé et une d’augmentation des nouvelles infections.

Sidaction craint de voir le virus gagner du terrain. La lutte contre le sida est en péril et les progrès acquis avant la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont mis à mal.

Cette année, Sidaction appelle à la mobilisation du plus grand nombre au nom d’une valeur universelle : l’amour. Le VIH ne fait pas disparaître l’amour, mais par amour, nous pouvons faire disparaître le VIH.

Sidaction, ensemble et toujours là contre le sida !

NB : Sidaction soutient depuis de nombreuses années des associations de lutte contre le sida, en Ukraine et en Roumanie. Nous évaluons à l’heure actuelle les besoins des populations impactées par le conflit, notamment ceux des personnes vivant avec le VIH se trouvant en rupture de soins. Un fond d’urgence sera mobilisé pour soutenir l’action des associations œuvrant en Ukraine et dans la région.

RENDEZ-VOUS LES 25, 26 ET 27 MARS PROCHAINS

POUR UN WEEK-END EXCEPTIONNEL.

PARCE QUE NOUS SOMMES TOUS CONCERNES, SOYONS TOUTES ET TOUS MOBILISES !

FAITES UN DON A SIDACTION POUR SOUTENIR LA RECHERCHE, LES ASSOCIATIONS ET LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH !

Pour télécharger le dossier de presse,cliquer ici

Bénévole HOIZAY Serge 61 ans, dans l’association depuis cinq ans

J’ai ressenti la nécessité d’agir au sein d’une association d’entraide envers ceux qui vivent le VIH depuis que j’ai assisté impuissant au harcèlement et l’éviction d’un collègue de travail. Sa séropositivité a été dévoilée sans son consentement, certains de mes camarades le considéraient comme un pestiféré, refusaient de s’en approcher, et pour finir il a été déplacé ailleurs, je ne sais où …Je n’ai pu que lui donner mon amitié, et j’étais révolté par cette injustice.

J’étais en fin de carrière et je désirais utiliser mon temps à apporter mon énergie et ma disponibilité à une association. J’ai découvert « Les Petits Bonheurs » sur internet, la réponse exacte à mes attentes, l’aide, le respect, l’écoute et l’amitié envers tous ceux et celles qui vivent le VIH.

J’ai enfin pu agir pour améliorer leur quotidien, apporter un peu d’air extérieur à la vie médicalisée, proposer des instants récréatifs et surtout rompre avec la solitude. J’accompagne les activités collectives (sorties bateau-mouche, pique-nique, ciné etc.) et je m’épanouis dans l’action individuelle (accompagnement en hôpital, rendez-vous administratif, etc.).

En retour je ressens très fréquemment la gentillesse, le sourire, le bien-être de ceux que je rencontre. De même l’organisation, le soutien, les formations, la présence des membres de l’association me cadrent et me guident efficacement dans mon quotidien. Je m’y sens vraiment à ma place.

J’ai rencontré Mme C. à l’hôpital, très affaiblie, déprimée. Je l’ai revue jusqu’à sa sortie et elle a souhaité ma présence pour l’accompagner dans ces démarches. Petit à petit elle a remonté la pente et sa santé s’est grandement amélioré. Je l’ai vu retrouver un physique superbe, une grande vitalité. Elle m’a souvent affirmé que sans l’association elle n’aurait pu revivre. Aujourd’hui encore nous restons en contact, et j’en suis très heureux.