L’Appel : Pour en finir avec le sida : 10 choix politiques »

L’association Petits Bonheurs, au côté de nombreux acteurs et nombreuses actrices de la lutte contre le sida, est signataire d’un appel intitulé « Pour en finir avec le sida : 10 choix politiques – l’appel des actrices et acteurs de la lutte contre le sida et les hépatites » qui se trouve en pièce jointe de cet article.

Cet Appel a pour but d’interpeller les candidats aux élections législatives et à la présidentielle dans les semaines à venir.

Il rappelle que :

  • L’épidémie à VIH n’est pas terminée et que pour atteindre les objectifs fixés en 2030, il est essentiel de maintenir les moyens et d’accélérer la réponse ;
  • La fin de l’épidémie suppose des engagements politiques concrets qui vont au-delà du VIH et des hépatites, et touchent aux inégalités sociales de santé.

Il propose 10 choix politiques à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif zéro (0 nouvelle contamination au VIH, 0 nouveau cas de sida, 0 discrimination). Il est question de choix relatifs à la santé publique, à la protection sociale, à la démocratie en santé, l’accès universel aux soins, à la défense des droits de chacun.e, l’accueil des personnes exilées, aux inégalités sociales et territoriales, ou encore à l’éducation, la recherche ou la santé mondiale.

Pour rappel, un peu plus de 6000 nouvelles infections par le VIH ont été découvertes en France en 2019, touchant le plus souvent des personnes discriminées par les conditions sociales dans lesquelles elles vivent ou stigmatisées par le regard que la société pose sur elles.

Le VIH est, en retour, une source de discrimination et de stigmatisation pour les  personnes vivant avec le VIH,  dont les étrangers malades.

La stigmatisation et la discrimination, qu’elles soient sociales, ethniques, religieuses, liées à l’orientation sexuelle, au genre, ou à l’état de santé, sont  donc des barrières  majeures  à  la  fin de la pandémie de sida car elles entravent l’accès à l’information,  à  la  prévention, au dépistage, et au soin.

Par   conséquent,   la   lutte   contre   ces  inégalités,  à  la  fois  causes  et  conséquences  de  l’infection  par  le  VIH, est indispensable.