Les collectifs Inter-Hôpitaux, Inter-Urgences, les usagers, les syndicats et de nombreux collectifs de terrain, appellent les soignants et les patients à venir défendre les dernières étincelles de l’Hôpital Public lors d’une marche le 14 février à Paris (lieu et horaire de départ de cette marche prochainement communiqués).

Les économies successives demandées aux hôpitaux publics depuis 10 ans ont conduit à des difficultés majeures d’accès aux soins, une dégradation de leur qualité et de leur sécurité, et à un épuisement des personnels hospitaliers.

Depuis fin juin 2019, l’association assure des visites hebdomadaires auprès des patients du S.M.I.T en collaboration avec le Pr Jean-Michel MOLINA et son équipe.

C’est pourquoi, ce lundi 20 janvier, trois de nos bénévoles étaient présents à la cérémonie de remerciements pour les bénévoles et associations intervenant à l’hôpital Saint-Louis (Paris 10ème). Des diplômes leur ont été remis par Florent Bousquié, Directeur, et le Pr Nicolas Boissel, Chef de l’unité adolescents et jeunes adultes.

J’ai rencontré les Petits Bonheurs, il y a 10 ans lors d’un concert des Voix Contre le Sida. Leurs actions m’ont tout de suite donné l’envie de m’y investir.
J’avais à l’époque accompagné et perdu des proches suite à des cancers ce qui m’avait sensibilisé à la fragilité et à l’isolement des personnes malades.

Aussi, aider ceux et celles qui n’avaient plus d’entourage, famille ou amis, pour les petits coups de main du quotidien était quelque chose de très important pour moi.

Ce furent donc 10 ans d’actions, d’accompagnements, de sourires et parfois de larmes.

Bénévole de compétence, mes missions ont été des plus variées : poser une étagère, ranger un dressing, accompagner à des rdv importants, brancher un magnétoscope, organiser des déménagements… à chaque personne son petit projet de vie ou du moment.

Aujourd’hui mon temps est plus investi dans le développement et la pérennité de l’association. De bénévole de terrain à président, l’engagement est intact et les actions vont dans le même sens : redonner des envies tout en préservant l’intégrité et la dignité des personnes que nous accompagnons.

Arrivé au terme d’une vie professionnelle très remplie, je souhaitais donner un peu de mon temps à aider des personnes n’ayant pas eu autant de chance que moi.

En raison de ma vie passée, je me suis naturellement tourné vers une association aidant ceux qui souffrent du VIH.

L’esprit des Petits Bonheurs m’est apparu si bienveillant, si convivial que j’y ai postulé pour être bénévole.

Ce bénévolat rythme mes semaines, panse probablement quelques plaies pas encore fermées mais surtout me procure un plaisir sans cesse renouvelé.

Quelle leçon de vie de voir ces personnes souvent rejetées par la société, souffrant de solitude, blessées dans leur chair ayant le sourire illuminant leurs visages dès que nous franchissons la porte de leurs chambres ou du lieu où elles peuvent se réunir !

Ces blessés de la vie font preuve d’une force de vivre, d’un courage et souvent d’une joie étonnants.
Les voir, essayer modestement de leur redonner un peu de lien social me donnent beaucoup de plaisir.

Merci à eux, à elles de me donner leur confiance et leur sourire.

Je suis venue au bénévolat grâce à ma fille qui un jour m’annonça qu’elle aimait les femmes.

Je suis entrée à l’association Contact pour y aider les familles à comprendre et à accepter l’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre de leurs proches.

La formation à l’écoute bienveillante que j’y ai effectuée, m’aide beaucoup.

Le 1er décembre 2009, je me promenais dans le BHV et suis tombée sur un petit stand tenu par 2 bénévoles de l’association Les Petits Bonheurs.

La disparition d’un ami en 1990, victime du SIDA, m’est revenue brutalement en mémoire et je me suis intéressée aux activités de l’association « redonner des envies à la vie »

Je les ai donc invité à venir se faire connaître auprès des bénévoles et adhérents de l’association Contact.

Quelques semaines après leur passage, je me suis inscrite comme bénévole au sein des Petits Bonheurs.

Mes premières actions ont été du bricolage, du rangement d’appartements pour des personnes trop fatiguées, en dépression, pour le faire elles-mêmes.

Être face à la maladie n’était pas toujours facile mais très vite la personnalité de chaque personne a pris le pas sur mes inquiétudes et m’a fait me sentir à l’aise avec chacun d’eux.

Si je peux être responsable d’un sourire, et bien, ma mission est accomplie.

Côtoyer toutes ces personnes est souvent une grande leçon de vie.

Je fais la rencontre d’êtres humains tous différents les uns des autres, cherchant à jouir de la vie, si on leur en donne la possibilité, malgré des obstacles au niveau de leur santé.

Donner un appui à ces personnes pour les aider à se relever, puis voir avec elles les possibilités qui leur sont offertes.

Depuis que je suis à la retraite (4 ans 1/2), je suis plus précisément bénévole dans une unité SSR virologie (Soins de Suite et de Réadaptation).
J’y effectue des visites hebdomadaires, qui me permettent, après avoir rencontré les médecins et le personnel soignant, d’aller à la rencontre des personnes isolées indiquées et d’essayer de leur apporter un soutien, une parole, un sourire, un peu de bien-être dans ce quotidien pas toujours rose. Chaque mois, avec un autre bénévole, nous organisons un goûter pour 20 personnes… décorations de tables colorées, douceurs faites maisons dans la mesure du possible.

Une personne suivie par l’association m’appelle « maman bonheur » et je suis heureuse que l’association et moi-même puissions lui en apporter un peu.

Une fois, par mois également, Pascal, également bénévole, et moi, animons un goûter dans une MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) tout aussi coloré.

Lorsque j’en ai la possibilité, je participe également à des sorties collectives culturelles, tenues de stand pour faire connaître nos actions, déjeuners, etc…

En résumé, je suis bénévole, car plus je donne et plus je reçois… Tant que je serai en forme, je continuerai.

Je fais des actions de bénévolat avec des personnes vivant avec VIH depuis plusieurs années.
Compte tenu de contraintes professionnelles liées à des déplacements fréquents, j’ai cherché une association ou je pourrais m’investir ponctuellement.

Par le biais de la soirée des « voix contre le Sida » j’ai découvert l’association « Les Petits Bonheurs ».
Après avoir eu des entretiens avec les responsables de l’association, j’ai commencé par des actions collectives, déjeuners d’anniversaire, sorties au théâtre, balades…
Maintenant, je m’investis plutôt dans des actions individuelles.

J’ai été en contact avec un monsieur, seul et âgé, nous sommes allés au théâtre pour son anniversaire, et comme il était hospitalisé pour de longues durées, j’allais le voir à l’hôpital. Souvent, il n’avait pas le moral, alors, nous discutions de choses et d’autre, très peu de la maladie, quand je repartais il avait le sourire, et nous étions contents tous les deux.

En ce moment, j’ai des contacts réguliers avec un monsieur de 78 ans, qui lui aussi vit seul et est handicapé par les traitements lourds.
Il rêvait d’aller au Louvre et au musée d’Orsay, nous avons donc organisé les sorties, suivies d’un restaurant… ça lui a permis de sortir de son quotidien, il était enchanté… et moi aussi, d’avoir passé de bons moments d’échange et de partage.

Nous papotons régulièrement au téléphone, c’est important parce que, très souvent, les gens sont isolés, sans famille, sans amis, sans lien social.

Toutes ces petites choses, qui pour moi sont ordinaires, tel que prendre un café, me promener dans Paris, échanger, aller au restaurant, au musée, sont, pour des personnes isolées par la maladie, des moments extraordinaires…

Tous ces « petits bonheurs » qui rendent la vie plus douce…